Question 5

-Pourquoi, face à des demandes diamétralement opposées
de la part des différents groupes de pêcheurs, une
gestion à deux vitesses vous semble-t-elle préférable
à une gestion en demi-teinte ? Pouvez-vous définir ces
deux types de gestion ?

OP : La difficulté majeure de la gestion halieutique de notre pays vient du fait que pour favoriser une pêche populaire (dont la majorité des pêcheurs souhaite conserver et consommer ses prises), il faut favoriser la prise de jeunes poissons, (car nombreux et facilement renouvelés par la dynamique de la population). A l’inverse, pour favoriser une pêche sportive qualitative, il faut laisser vieillir les poissons. La contradiction est totale. Tant que les pêcheurs des deux camps se livreront à un bras de fer et que leurs responsables arbitreront par un moyen terme global, les effectifs de la pêche populaire traditionnelle diminueront et la pêche sportive moderne ne pourra pas émerger. Les gesticulations actuelles autour des limitations de prises et d’augmentation de taille légale sont bien dans cette logique qui prévaut depuis quelques décennies chez nous, où les deux camps sont perdants. Notre meilleure option serait probablement de gérer l’essentiel du réseau hydrographique avec une réglementation très peu contraignante pour favoriser la pêche populaire (beaucoup de gens qui pêchent et mangent leurs prises, c’est un gage politique, économique et social de préservation de la qualité des milieux aquatiques), mais aussi de sélectionner un kilométrage significatif (pas les bribes d’échantillons linéaires insuffisants dont nous sommes actuellement pourvus) de parcours beaux à pêcher et aptes à produire de beaux poissons, qui seraient sans prélèvements significatifs, autrement dit en no kill pour faire court.

Pas forcément d'accord avec O.P.
Personnellement, je me fous de savoir pour le qualitatif si le poisson fait 50cm ou 21cm, ce qui m'importe c'est qu'il soit né dans le milieu naturel !
Mon but est de faire comprendre aux pêcheurs que de piquer un poisson lâché la veille n'est pas de la pêche, mais du commerce de poissonnier !
Et si les rivières se portaient mieux, il n'y aurait pas ce problème.

Si ce commerce de poissonnier doit exister, il est possible de le faire en déversant les surdensitaires dans des lieux biens précis, avec l'annonce du lacher en début de saison, et même sur la carte de pêche.

De toute façon, que ce soit la q1 ouq2 etc, toute ont le même problème à l'origine, la qualité de l'eau.
à mon avis , il serait préférable de commencer par l'eau, ensuite nous pourrions voir pour les bassines, mais si l'eau est de qualité, que les facteurs lmimitant sont limités, pas besoin de bassinne!

je trouve des points interressant avec les propositions d'OP. Le mixte des deux solutions permets effectivement de répondre aux deux besoins "contradictoire" par la création de NK, de réserve voir de réserve active (solution interressante) au moins à très court terme.

Par contre cela ne répond pas au problème de fond, c'est à dire la qualité du milieu de vie de nos chères amies les truites. Dans des rivières saines, la problématique des surdensitaire ne se posera pas ou en tout cas moins car la production de ces rivières permettrai la plus partdu temps de répondre aux besoins des pêcheurs pratiquant une pêche dite "populaire" autant qu'à ceux qui comme moi, recherche avant tout la qualité du poisson (et je ne parle pas de la taille particulièrement).

dans certains coins de france , faudrait lacher du poisson pané ...... si si !! je vous assure , pas mal de pecheurs en attraperont et seront hyper content !!

Oh ! joli JOS.