Enfin ça va dans le bon sens en 66 ?!

Sur le site de la fédé66:
 
La qualité des futures sorties de pêche se joue en automne, c’est la période de la reproduction naturelle des truites.
En effet des que les eaux se rafraichissent les truites se déplacent et les géniteurs se rassemblent dans la perspective de la ponte.
Tous les pêcheurs espèrent que cette période permettra aux populations piscicoles de trouver des conditions idéales favorables à une gestion patrimoniale et donc abandonner ou réduire les repeuplements.
Afin de protéger la reproduction naturelle et de stabiliser les populations de truites adaptées à un habitat, il convient de bien connaître et de respecter le milieu.
Dans le but de compléter la connaissance du terrain, sur des secteurs privilégiés, des équipes « d’observateurs » ont été constituées et formées afin de repérer la présence de géniteurs sur les frayères.
En fonction du temps, le recensement des frayères sera assuré au minimum une fois par semaine.
L’automne, c’est aussi la période où les responsables de la Fédération rencontrent les pêcheurs et leurs représentants pour peaufiner ensemble les modalités de la gestion piscicole de l’année 2014.
Cette démarche étant destinée à continuer de gérer en concertation et de la façon la plus rationnelle possible le vaste domaine piscicole de notre département.
Bien entendu cela viendra s’ajouter aux actions du Plan Départemental de Protection du milieu aquatique et de Gestion des ressources piscicoles, le fameux PDPG débuté en avril 2003 et adopté en 2006.
Pour les lacs de montagne l’organisation de la commission consultative a débouché sur le rapprochement stratégique en termes de gestion piscicole et halieutique des associations agréées détentrices de droits de pêche.
Ici la gestion et la règlementation ont trouvé un équilibre à moyen terme. Sur les lacs de massifs différents, certaines dispositions peuvent varier. Reste que le suivi de la fréquentation par les pêcheurs et de la dynamique de la reproduction naturelle sont comparées annuellement.
 
 
PËCHE 66

Belle lettre d'intention, en l'espérant suivie de faits.

Etienne a écrit:Belle lettre d'intention, en l'espérant suivie de faits.

, même constat .....

contrairement à la fédé du 52 qui elle  doit être entrée en hivernation.....

fab

Heureusement qu'il y a des initiatives de ce genre, en espérant que ça soit suivit d'effets..

c'est beau

oui mais bon faut que ça suive aussi côté pêcheur et bénévolat, un minimun, ya même pas besoin d' avoir le Bac pour recenser des frayéres.

Idem pour moi, belle initiative , ça devrait même être un devoir de pêcheurs , mais c'est un autre débat , merci Fernand pour ce post

Le bon sens est souverain, comme dirait m. Arias. En fait il suffit de bien vouloir regarder pour commencer à comprendre...

belle initiative  

Yen a  qui devrait prendre de la graine...sur le site de la fédé 04 ils en sont toujours à l'ouverture des lacs au niveau des actualités, affligeant!!!! Heureusement que certaines appma essayent de se bouger.

les riviéres on soif:
 
Dés le mois de mars notre département a bénéficié de précipitations abondantes qui ont assuré des débits soutenus dans l’ensemble des cours d’eau et contribué au remplissage des plans d’eau et des retenues.
Cette situation favorable, c’est prolongée jusqu’à la fin juillet avec des orages en montagne et des températures anormalement basses.
Mais après un mois d’août chaud et sec, notre département subit une sécheresse exceptionnelle.
Actuellement, la végétation naturelle est asphyxiée et de nombreux arbres semblent se dessécher et  perdent leurs feuilles prématurément. Les lacs de montagne affichent des niveaux particulièrement bas avec des tributaires quasiment asséchés.
Les cours d’eau dans leur ensemble ne sont plus alimentés que par de très faibles débits, mais pendant ce temps les prélèvements continuent.
Sur la Têt et l’Agly, une gestion quantitative adaptée de la ressource depuis les barrages a permis de trouver un équilibre entre les besoins pour l’agriculture et ceux du milieu aquatique et ainsi traverser l’été sans difficultés.
Toutefois il convient de prendre conscience que derrière une façade « d’abondance », peuvent se poser des difficultés de pénurie localisée.
C’est le cas lorsque certains usages des eaux par des prélèvements pas toujours nécessaires, voir abusifs, réduisent l’écoulement naturel de l’eau et portent préjudice au potentiel écologique de nos rivières.  Quelques heures suffisent pour anéantir le potentiel et nourrir les regrets.
Pour les pêcheurs et les gestionnaires de la pêche ce genre de situation a des conséquences.
D’une part la réduction voire la disparition des habitats favorables aux poissons et aux macro invertébrés aquatiques provoque immédiatement et durablement la dégradation des conditions favorables à la vie aquatique.
D’autre part la nécessité de tirer la sonnette d’alarme et de rappeler que les cours d’eau ne sont pas de simples canaux destinés à véhiculer de l’eau, mais des milieux complexes et vivants.
Reste que la présence de certains aménagements, qui prolongent l’écoulement de l’eau, peuvent à la fois favoriser la colonisation de la rivière par les poissons et ensuite mettre en péril ceux qui ne trouvent pas refuge dans des fosses profondes.
C’est le cas lorsque le déstockage, depuis le plan d’eau du barrage sur l’Agly, va progressivement se ralentir et conjugué aux infiltrations dans le kart provoqueront les assecs « habituels » à partir d’Estagel dès les premiers jours de novembre.
En concertation avec les services du conseil général, sensibles à cette problématique, la Fédération de Pêche et de Protection du Milieu Aquatique propose ses services
Cette situation nécessite des efforts de surveillance et de sauvegarde des poissons avec l’accord de l’administration préfectorale pour effectuer une pêche électrique.
Pour y parvenir, la solidarité entre pêcheurs est essentielle pour tenter de récupérer un maximum de poissons. Merci d’avance aux bénévoles qui souhaiteront donner un coup de main.
 
Fédération : téléphone : 04.68.66.88.38 – Fax : 04.68.66.74.99 – E.mail : federationpeche66@wanadoo.fr

La pluie de ces jours ci va faire du bien, par contre des crues sont annoncées partout des les Pyrénées

oui mais le probléme profond, c'est ça aussi, surtout ici et de plus en plus, c'est des périodes de 3-4 mois sans pluie pratiquement et aprés quand il pleut fort c'est tellement sec que ça pénétre pas, ça ruisselle, ça fait des crues qui font des dégats...

ben oui le meme pb existe en corse mais les riviéres sont plus naturelles et les poissons adaptés donc pas trop de degats

La nature rependrait elle ses droits par endroits?

MARAUD a écrit:La nature rependrait elle ses droits par endroits?

oui!! tu sais ou? de Nante à Montaigu !

plus sérieusement, espérons, à priori oui localement et même à des endroits plutôt inattendus

Oui une bonne initiative à laquelle il faut essayer de participer. D'ailleurs ça commence à bouger sous l'eau. Hier vu plusieurs géniteurs qui commencent à gratter le substrat (haut Vallespir)...

el gringo a écrit:oui mais le probléme profond, c'est ça aussi, surtout ici et de plus en plus, c'est des périodes de 3-4 mois sans pluie pratiquement et aprés quand il pleut fort c'est tellement sec que ça pénétre pas, ça ruisselle, ça fait des crues qui font des dégats...

Bonjour,

L'origine d'une grosse partie du problème est expliquée ICI

Il y a également cela qui vient un peu en contradiction .
L’évolution de la forêt en France.
Comment évolue la forêt en France ?

La forêt couvre en France 15 millions d’hectares, soit 26 % du territoire national. Sa surface s’est accrue d’un tiers depuis 1950 et elle a doublé depuis deux siècles La forêt s’accroît ainsi chaque année de 30000 hectares.Elle retrouve aujourd’hui la surface qui était la sienne à la fin du Moyen Age. Aujourd’hui encore, plus d’un quart des surfaces des régions françaises sont boisées.

Les villes s’étendent, les incendies de forêt font rage… Et pourtant, chaque année, les surfaces boisées gagnent du terrain en France.
Cette progression est régulière. La surface boisée française a connu, par le passé, des périodes de fort accroissement : lors de la valorisation des landes de Gascogne au XIX° siècle, ou juste après la seconde guerre mondiale, avec les opérations de reboisement soutenues par le Fond forestier national. Mais ces dernières années, l’accroissement est devenu plus régulier ; il est d’environ 30 000 hectares par an sur la période 1998-2004.

En France, les surfaces boisées ont progressé de plus de 10 % depuis 1981.

Comment expliquer cette progression, alors que les villes ne cessent de s’étendre ?
La principale raison tient à la déprise agricole, c’est à dire à l’abandon de certaines surfaces cultivées au profit de bois et de forêts. Cela explique en grande partie pourquoi certaines régions voient leurs surfaces boisées progresser plus vite que d’autres : les zones de moyenne montagne ou les départements du pourtour méditerranéen, par exemple.
Le Sud-est de la France est pourtant très touché par les incendies…
Il faut distinguer l’impact psychologique des incendies de leur impact environnemental. D’une part, les surfaces touchées sont limitées : en 2003, "année noire" dans le Var, 20 000 hectares de forêts ont été incendiés… sur un total de 350000!
D’autre part, les forêts méditerranéennes sont souvent confrontées à l’incendie, et on observe après chaque feu un phénomène de repousse, avec cependant une dégradation du milieu physique. Le danger provient essentiellement des incendies répétés sur une même zone, très souvent d’origine humaine. Ils empêchent alors un retour à un milieu forestier stable.


La forêt française n’est donc pas en danger?

Non. Elle s’accroît régulièrement, et elle conserve une variété unique en Europe. La France est en effet au carrefour de plusieurs zones bio-géographiques: Méditerranée, chaînes de montagnes, plaines et collines plus ou moins proches de l’océan… Il en résulte une grande biodiversité : on compte par exemple 136 espèces d’arbres différentes !
Mais notre pays offre également une grande variété de paysages, des garrigues de Provence aux profondes forêts vosgiennes, du bocage normand aux pinèdes landaises. Comme l’illustre notre ouvrage "Paysages de forêt", la forêt française a mille visages!

L’Inventaire forestier national

L’Inventaire forestier national (IFN) a été créé en 1958 pour mieux connaître les potentialités des forêts françaises. Il a en charge l’inventaire permanent des ressources forestières nationales.

A partir de photographies aériennes et de vérifications sur le terrain, l’IFN dresse des cartes forestières départementales.

Jusqu’à fin 2004, les opérations d’inventaire étaient effectuées par département de manière cyclique avec une période de 12 ans. En 2005, un inventaire systématique sur l’ensemble du territoire a été mis en place à partir de photographies aériennes, la carte forestière du département est dressée. Des données statistiques sont collectées par photo-interprétation ponctuelle et sur le terrain. Ces informations écologiques et floristiques sont enregistrées dans des bases de données et mises à la disposition du public.

Sources documentaires : www,boisforet-info.com & http://www.bois,com
Romane Esnault , Coline Le Brun

Bon avec ce qui est tombé la semaine dernière et ce début de semaine, ben il y a de l'eau dans le 66!

Après pour la forêt, il est sur que dans mon village Pyrénéen la forêt est "descendue" et des étendues qui étaient fauchées encore du temps des "vieux" sont maintenant devenues des forêts, ce n'est pas forcément d'ailleurs des forêts exploitables facilement et avec des bois de qualité, donc ce message d'accroissement de la surface des forêts est surement à pondérer.

Etienne a écrit:Bon avec ce qui est tombé la semaine dernière et ce début de semaine, ben il y a de l'eau dans le 66! 

oui c'est vrai, mais rappelle toi le printemps pluvieux que l'on a eut et les niveaux d'eau exceptionnels même jusqu'en juillet en montagne, et bien il a suffit d'un mois d'aout et septembre trés chaud et sans pratiquement de pluie pour être en décifit d'eau et sécherresse sévére jusqu'a il y a quelques jours.

Castor 1er de la Castille a écrit aujourd'hui à 17:28 a écrit:Il y a également cela qui vient un peu en contradiction .
L’évolution de la forêt en France.
Comment évolue la forêt en France ?

La forêt couvre en France 15 millions d’hectares,
soit 26 % du territoire national. Sa surface s’est accrue d’un tiers depuis 1950 et elle a doublé depuis deux siècles.

Personne n'a jamais dit le contraire ! Mais comme il y a "truites" et "truites" il y a "arbres" et "arbres". La quantité n'a jamais automatiquement fait la qualité.

Relisez bien le texte de Jean-Louis BALLAIS, comparez nos diverses forêts feuillus et résineux,  presque toutes plantées par l'homme  en tâtant la souplesse des sols, en les humant, en y observant la biodiversité et, en principe, vous devriez comprendre.

Posez vous aussi la question du pourquoi d'autant de crues alors que nous sommes dans une période plutôt sèche de notre histoire.

oui venez voir les forêts du morvan...il y en a plus qu'avant oui surement mais les douglas et les epicéas ont remplacé les feuillus originels. Bilan acidification des sols et chute de la biodiversité sans parler des truites..

Plutôt d'accord avec Ben   Je ne retrouve plus le lichen dans les forêts de mon enfance , et pourtant c'est pas si vieux...

clarée a écrit:il y en a plus qu'avant oui surement mais les douglas et les epicéas ont remplacé les feuillus originels. Bilan acidification des sols et chute de la biodiversité sans parler des truites..

Bonjour,

Tout est dit !

Acidification des sols => acidification des eaux.
Résineux => sols quasi stériles avec taux d'humus très bas et donc à capacité de rétention d'eau très réduite. 

L'eau des pluies ne pénètre pas et va vers l'aval augmentant l'effet des crues comme en 1999 dans le 11 et le 66. Et bien sûr à la saison sèche pas d'eau.

Au contraire un sous bois humifère de feuillus a une capacité de rétention de 2 000 à 3 000 m3 par hectare qui va absorber l'eau l'hiver et en restituer une partie l'été.

Avantages des résineux : facilité d'implantation, pas de sous bois, donc pas d'entretien, croissance rapide, , aspect esthétique.
Inconvénients des résineux : sols stérilisés quasi irrécupérables au plan agronomique, biodiversité très pauvre, très combustible ce qui peut être un avantage pour certains. Dans le Midi, le pin d'Alep implanté par facilité au siècle dernier car adapté aux sols calcaires , n'a aucune valeur marchande.

tu es du 66? je vois dans ta fiche profil "catalunya"... c'est pas toi qui fait ou à fait des études du côté de Barcelone?