Plus bas, mais toujours en 1ere cat.

Dans les régions de plaine, l'agriculture exploite. Les herbes, les céréales. La mécanisation des travaux a engendré la rectification des rus, destinés aux rabottes et truitelles. Un lit artificiel creusé à la pelleteuse, voilà ce qu'ils sont devenus. Pour la rentabilté, on deverse des azotes liquides à fond les ballons, dont une grande partie est emportée par le ruissellement, direction la rivière, le restant s'infiltrant dans le sol. Ces engrais dans la rivière favorisent la prolifétation d'algues, de végétaux, de plantes aquatiques qui ont de graves conséquences sur les truites et autres. Ces matières en surplus ne sont pas ingérés par le plancton et elles aussi forment des vases qui colmatent le fond. Nouvelle pollution, donc. Quelques animaux y vivent toujours, comme les vers de vase, ou les gammares. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la présence massive de gammares, qui se nourrissent de débris organiques, n'est pas bon signe... Même si celles-ci sont consommées par les truites.
Bref, ici aussi la rivière est malade, tout ce qui lui arrive ne se TRANSFORME pas en truites, mais évolue vers d'autres poissons moins exigeants, comme les cyprinidés. Car un certain Lavoisier a dit:
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme..." Et c'est toujours d'actualité.

Tu imagines sans peine à quel point je peux être en accord avec ce que tu écrits :
Et cependant au milieu de la Champagne Berrichonne, seconde plaine à blé de France après la Beauce, il existe pourtant des cours d'eau qui abritent des populations endémiques de truites farios sauvages pour lesquelles les bassines n'ont pas servi de couffins.

Simplement, là encore c'est la bêtise humaine qui est en jeu, puisque la grande majorité de ces lieux sont privés, jalousement défendus par les propriétaires voire les sociétét de chasse qui les gèrent.
Pour une fois cette bêtise humaine est peut être utile puisque c'est elle qui protège ces quelques farios (souvent de bien belle taille) de la rapacité de quelques-uns.

En effet, ces restrictions d'accès viennent pour la plupart de problèmes de droits de passage, de crasses laissées par les pêcheurs dans les années 80 etc.

En conclusion, il est de plus en plus difficile d'accéder à un parcours digne de ce nom par ici : même en faisant des "relations publiques" les accès sont de plus en plus limités ...

Justement, ce que tu écris est exact, et nous allons y venir, tout du moins j'avais l'intention d'en parler. Et je vais en parler !

qui a remis la pile a Jeff

Tu vas voir, on part un week-end, et on va retrouver le forum en feu dimanche soir

p'tain ... faites chier .. je n'ai plus assez de temps libre au boulot pour suivre les posts .....

vivement l'audio sur les forums .... on gagnera du temps pour les résumés !!

jibé c'est malheureusement typiquement français ce qui est à tout le monde est à moi!
si ce même français achète des droits de pêche je te garantis que çà devient très privé et qu'il capable du jour au lendemain de ne plus pêcher ce parcours pour protéger son investissement..

Bonsoir,
je me permets de mettre une bémol car au nom de l'intérêt collectif aussi et
surtout on se permet de continuer a hémiplégier les rivières de microcentrale
et autres barrage...
Militons alors pour la sauvegarde des parcours public !
Amitiés du soir et merci pour vos sérieuses discussions.
Matthieu.
Futur ex Lescunois

on est bien d'accord matthieu !peut être as tu mal interprêté mon post..

ho que oui JFB quand je vois la prolifération des brochets sur la colmont !!!
l'année derniére j'ai fait une petite quinzaines de brochtons a l' UL alor que il y a deux ans (je ne pécher qu'en lancer leger) j'en ai fait que 2! c'est peut etre par ce que je pçeche mieu mais il y a une net progression.
rechaufement de l'eau, prolifération des algues a cause des produits chimique...