Tour 2020

Pour la quatrième année de suite, petit report sur la semaine de pèche en montagne en autonomie. Comme ceux qui m’ont lu le savent cette sortie pèche à peine terminée, on réfléchit à la suivante. Cela fait donc un moment que le trajet est prévu, petite boucle essayant d’inclure Toc et pèche en  lac de montagne. Une nouvelle boucle est proposée, la voiture de l’aller ici, le retour par là. Plusieurs petits rendez-vous Skype vont avoir lieu d’autant plus fréquemment que la date se pointe à l’horizon. La période est toujours la même, début juillet entre la fin du collège et la fin du bac. Évidemment le Covid a bousculé les choses, doit-on repousser à septembre, l’éventualité va être retenue en plan B. Et c’est lors d’un de ces rendez-vous qu’Eticou nous annonce son désistement, difficile ici de donner toutes les raisons qui vont pousser notre compagnon à annuler. Eric et moi allons mettre la pression pour qu’il revienne sur sa décision. Rien n’y fera. La sortie se fera à deux, après un temps de flottement ou l’annulation était toute proche.
Les préparatifs en route, le matériel de bivouac, la bouffe, la pèche tout est passé en revue, on commence à maîtriser le truc, les courses sont réparties, les sacs préparé pour Eric, pour moi la grande partie du matériel étant dans ma maison de montagne, celui-ci ne sera prêt que l’avant-veille du départ.
C’est le vendredi, pas besoin de vous dire que l’impatience est de mise et va me pousser à sortir du travail à l’horaire le plus précoce possible, en effet deux heures et demi de bagnoles m’attendent pour un trajet de 140 km environ. Le temps d’arriver à la maison, de charger tout le matériel déjà préparé (essentiellement le matériel de pêche)  et hop c’est parti. La route est agréable et fait partie de ces itinéraires boudés par les touristes, je ne vais croiser que des locaux faisant parti, dans ce pays de Gabatch , des intrus avec mon 66 aux fesses. Mais l’honneur est sauf car au fond je fais partie de ces Gabatch d’un autre département et  pas des plus appréciés par ces catalans du nord.
Arrivé enfin il est temps de se restaurer et de se préparer pour le lendemain, Eric devant me rejoindre en fin d’après-midi.
Samedi : Je prépare le sac, pèse un à un tout ce qu’il doit contenir, super 13,5 Kg ah j’ai fait fort, Eric ayant annoncé lui aussi moins de 15 Kg, on a sacrément progressé, l’effort sera moins intense. Fin d’après-midi Eric est là, à peine arrivé que nous voilà partis en quête de quelques vers pour un petit coup du soir dans une vallée à quelques kilomètres dont le parcours avait été prévu, mais trop fatigués sur le retour et surtout ayant été accueillis par les dames, nous l’avions différé l’année dernière.   La rivière est réservée aux locaux sur un bon bout notamment des gorges magnifiques mais au-dessus, celui qui veut marcher un peu, peut faire un parcours ombragé et  bien adapté au Toc. Eric en fera quelques-unes dont une au-dessus de la maille (20cm).
Le Dimanche est là, la matinée sera consacrée à la collecte de vers pour le parcours prévu, dans un tas de fumier un peu vieux bien connu et qui constitue une mine inépuisable depuis des années. Nous collectons nos vers non sans écraser quelques taons qui sont de la partie et qui souhaitent se nourrir à nos dépens.  L’après-midi c’est au tour des sacs et de la pesée avec le pèse personne d’Eric, 20Kg pour moi, 18 pour Eric. Mais comment est-ce possible, c’est alors que je m’aperçois que la balance de cuisine utilisée est pleine de poésie, pas contrariante d’ailleurs mais se trompant aisément de 30% à chaque pesée.  On ressort tout et on refait la répartition, les sacs vont peser 19Kg chacun. Trop, beaucoup trop. Décision est prise au moins pour moi de commencer à réfléchir à du matériel moins lourd, le duvet d’1,8 Kg fera sa dernière sortie de ce type, la tente peut être, tout en ce moment est en train d’y passer, d’ailleurs une analyse du sac en fin de parcours a été faite, sur l’année prochaine on est à 15, entre la bouffe qu’on a ramené et les allègements possibles on était déjà à 1,5 Kg de moins par randonneur, 1Kg avec le sac de couchage et une bonne chasse au gramme devrait suffire à nous alléger pour l’année prochaine.
Ah il faut amener la voiture à la fin du parcours retour,  petit trajet sur une route qui rapidement se transforme en piste, on va croiser quelques randonneurs du dimanche qui eux descendent, et ça va être à chaque fois plus ou moins problématique car la piste est bien étroite et malgré le fait qu’ils aient des bagnoles surélevées type SUV les voilà bien incapables de mettre leurs pneus dans l’herbe du bord du chemin. Mais bon nous arrivons, la voiture en place sur le parking édifié pour nos randonneurs de la descente et il est temps de retourner à la maison dans le camion d’Eric.
Lundi, c’est le départ, on avait dit à 7h sur le chemin, on y sera à peine une demi-heure plus tard. J’ai prévenu c’est raide au début, mais cela n’est pas infernal comme la Couillade d’En Beys que nous avions fait lors d’une de nos randonnées précédentes, le rythme ne va pas venir de suite, moins entrainé cette année, Covid en cause, je ne suis sorti que deux fois, le fessier encore et toujours lui, et peut-être aussi le genou droit qu’il faut chauffer, les années sont là, et surtout le sac!  Mais petit à petit les douleurs disparaissent, le rythme est là, et le début même raide va être avalé dans des temps comparables aux autres années oscillant entre 1,5 et 2 Km/h, pas terrible mais chargés comme des mules on n’a pas pu faire mieux.  Je vais faire pas mal de photos lors de ce début de parcours, avec un appareil « tout neuf », j’ai aussi investi dans un nouveau GPS, j’en profite pour faire une énorme pub pour le matos que j’ai acheté, les points négatifs : il est cher, lourd 290g, et hélas ne permet pas d’être connecté constamment au monde des fous d’en bas, dommage. 
La genèse de cet achat : ma compagne ne cesse d’angoisser lors de mes escapades halieutiques, sachant que si j’ai le moindre souci, il ne sera pas aisé de me retrouver. Je lorgne donc depuis un moment sur ces traceurs qui permettent d’être localisé et de lancer un appel pour qu’on vienne vous chercher si besoin.  Or la société Twonav à laquelle j’avais déjà acheté mon GPS un Sportiva2 a développé un GPS qui, en plus, permet de suivre un parcours de son salon et a une option d’appel au secours auprès de deux portables. D’autres éléments fastidieux à raconter ici me font acheter l’Aventura 2 de Twonav.  Une sortie pèche va me permettre de tester l’appareil, il envoie bien le message de détresse et relève bien la trace visible grâce à un lien envoyé aux personnes élues dès le début de la randonnée et qui s’active à chaque reprise de trajet. L’inconvénient c’est que s’il n’y a pas de 2G la communication ne se fait pas ou pas complètement, l’avantage il rassure tout le monde. Autre aspect très positif de ce GPS par rapport au précédent c’est que l’écran est beaucoup plus grand, beaucoup plus facile d’utilisation, permettant de s’affranchir quasi totalement de cartes. Elle sera dans le sac mais on aurait pu s’en passer, elle est là et restera là par sécurité. Cela ne va pas m’empêcher de me tromper de façon majeure lors d’une escapade à la recherche d’un petit lac « au-dessus » mais c’est mon aspect têtu qui en est la cause, pas le GPS.
L’ascension continue agréable, on est dans les temps, il ne fait pas trop chaud, Eric va lui aussi avoir son temps de chauffe mais sans les crampes dont il est facilement sujet. On arrive à la première retenue d’eau du parcours, l’occasion de se poser pour manger un morceau. Ma cadence n’est pas celle d’Eric qui plus précautionneux moins montagnard peut-être, plus lent fait que régulièrement je peux me permettre de souffler pour repartir de plus belle, je vais donc arriver le premier à cette retenue, poser le sac. Sur la carte on avait bien vu que la rivière à partir de cette retenue était sûrement un beau parcours pour le Toc, mais là devant moi, ce n’est pas une rivière c’est un pissadou qui descend, pas de quoi y faire une truitelle. Me voilà désolé, confondu, me disant que le parcours convoité était réduit à peau de chagrin. Sur ce Eric arrive, je me confonds en excuses, désolé, mais devant l’évidence il n’y a que résignation. Tant pis on va quand même péchouiller cette retenue ou déjà là-bas sur l’autre rive un gugus se ballade avec une canne à pêche.  On sort les jumelles pour bien voir, les 19 Kg ne sont pas là pour rien, ce sera l’occasion d’envoyer quelques Rapalas et autre cuiller, dont une restera au fond d’ailleurs, mais pas de touche. En avançant on franchit une petite bute et là rassuré nous tombons sur la rivière qui alimente la vallée, ah prometteuse, bien grosse comme il faut pour une belle session de Toc, malheureusement elle n’aura pas lieu constatant qu’un pécheur était en train de faire le parcours.  
C’est le temps de se remettre les sacs sur le dos et de finir le parcours en atteignant le lieu du premier bivouac, la pente est moins raide, le rythme s’accélère, le temps pour moi de devancer Eric et de poser le sac et de se consacrer à la prospection d’un endroit acceptable pour planter la tente au bord du lac, plusieurs places sont possibles, nous choisirons celle qui est la plus proche d’un ruisseau pour des raisons d’approvisionnement en eau.
Le temps d’installer le bivouac et c’est le coup du soir. Toutes mes cuillers ondulantes et autre ferraille vont y passer à raison de trois à quatre tentatives par leurre au niveau du spot de pèche devant le Bivouac. On va essayer aussi le vairon qui pullule dans ces eaux, à fond, au buldo, la mouche d’Eric n’aura pas plus de succès pourtant c’est dans cette technique un homme plus qu’averti. Il nous manque de l’inventif, du savoir-faire, du talent, de l’ingéniosité, de la perspicacité, de la finesse, le pragmatisme, le sens de l’eau, l’observation du lac, pourtant on va mettre au point une nouvelle technique de l’eschage du vairon qui va être particulièrement efficace car un vairon ainsi esché a tenu plus de 3 heures au fond et frétillait encore quand on a remonté la ligne, je vais aussi me déplacer pour accéder à d’autres postes plus favorables, ici par exemple car le vent y pousse toute la nourriture, rien ne va y faire rien n’y fera, pas de touche. Il manque aussi un bout d’amitié, de plaisanterie, de ce regard joueur et cette attitude qui manifeste le sentiment simple d’être heureux d’être là devant une pèche qui se promet d’être fructueuse, magnifique. Le Ho ho légendaire ne raisonnera pas devant ce lac, le « c’est du pur » non plus. Alors évidemment c’est le sujet de la discussion du soir, depuis le début il y a un manque, un vide, un truc qui fait que tout n’est pas réuni, comme une fondation inachevée et qui rend tout bancal, un trou noir ou tout disparaît, tout se fait avaler, abyssal, insondable ce manque va persister toute la randonnée, il est évident, le plus fin, le plus perspicace, celui qui emmène le dieu de la pèche avec lui, celui qui a un son sens inné de cet art, est absent. On est bon pour le capot perpétuel, l’enfer du pécheur, le jugement est tombé en espérant que ce ne soit pas le dernier, nous serons capot et la première sanction est là, irrémédiable, injuste pour les petits que nous sommes, il nous faut l‘accepter.   Il manque bien évidemment les conseils inévitables du ici, avec telle technique oui comme ça, et bien évidemment le poisson qui suit, il manque un bout de joie de vivre, il manque celui qui est devant en montant et qui souffre le martyr en descendant, il manque un tiers d’entre nous. Le constat impose le silence, la tristesse, le regret, la fatalité, en espérant que cette défection sera la seule et que l’année prochaine ce ne sera qu’un mauvais souvenir, une exception qui confirmera la règle. Comble de la sanction : ce sera le premier repas de toutes ces expéditions qui se fera sans poisson.
La nuit sera sans histoire sauf que dans cette vallée il y fait froid, vraiment froid.
Le lendemain ce sera pèche à la mouche pour Eric, on va redescendre la rivière, moi ce sera pour un coup de Toc. Ce sera bien sympathique avec des petites joueuses mais aucune à la maille du moins celle que je m’impose. Une déception supplémentaire, alors que mon magnifique appareil photo avait trois barres au niveau de la batterie, je le retrouve déchargé, je vais découvrir plus tard une vidéo toute noire d’un bon quart d’heure, une fausse manipulation ou plutôt un déclenchement du bazar lorsque je l’ai rangé dans la poche du sac à dos. Évidemment comme d’habitude étant rassuré par les trois barres je n’avais pas pris la batterie de rechange qui va avec. Les photos suivantes vont donc être moins nombreuses et prises avec l’Iphone. Tout ça pour ça mais on ne se refait pas. Le repas de midi sera donc sans protéïne, Eric n’ayant pas non plus défloré le score. L’après-midi me voilà parti pour aller faire à la ferraille les deux petits lacs du dessus, pas besoin de GPS ni de carte ils sont là devant. Et me voilà parti. Je vais faire une boucle de plus de trois heures avec dénivelé et kilomètres sans les trouver. Ce sera l’occasion de voir au loin deux fesses bien dodues et grises foncer vers leur terrier, cette marmotte n’a pas jugé utile de siffler, et un isard un peu plus loin que j’observerais un moment le vent soufflant de l’animal vers moi. De retour au bivouac je m’aperçois de ma bêtise de têtu, je n’ai pas remonté le bon ruisseau et j’ai erré dans la pampa pour autre chose qu’attraper du poisson.  Consolé par la marmotte et l’isard mais quand même, je ne peux m’empêcher de penser que parfois la connerie atteint des sommets stratosphériques chez moi.
Deuxième repas du soir sans protéine une nouvelle fois.
Nous sommes mercredi, on démonte le bivouac, petite randonnée sans prétention avec pas beaucoup de D+, et un nombre de kilomètres raisonnable. On passe le col, et on descend sur un lac qui n’est pas le but de la deuxième étape, on y cassera la croute, et en plein midi leurres et cuillers vont faire trempette, et les deux compères feront capot.  La suite de la randonnée est normalement sans écueil,  mais finalement on va passer dans des pierriers et des endroits un peu étroits qui vont m’obliger à surmonter mes sensations de vertige. Milieu d’après-midi nous y sommes, nous plantons la tente installons le matériel et hop direction le lac. Eric est prêt le premier, première dérive et première touche grosse forte intense, poisson et puis décroché, à peine fini mon bas de ligne que de nouveau poisson 30 au moins, qui lui sortira de l’eau et enfin nous permettra de conjurer le sort, de mon côté le festival commence, Ertic continue sur la lancée, on fait un véritable carton, on a de quoi manger et en plus on s’amuse, mais tout d’un coup plouf, un caillou a fini à la flotte ! En effet nous sommes sur une pente, une espèce d’éboulis instable de petits graviers et de cailloux et par mégarde Eric a dérapé et fait rouler ce caillou dans l’eau, verdict immédiat plus une  seule touche désolé et puni, il n’y a rien à ajouter. Une heure après quelques petites vont revenir sur le poste et nous permettre de reprendre un peu de poisson mais le coup est foutu, on verra demain.
Le repas sera sans histoire, la nuit non plus.
Jeudi : On va progresser vers deux lacs d’altitude,  Eric avec une FI pour le Toc et le matériel mouche et moi avec la ferraille. Sur le parcours bien adapté à la mouche il y a un tas de petits estagnols comme on dirait en Ariège bourrés de saumons de fontaine, la nero pounti rouge va faire un véritable malheur, à chaque lancé un petit va suivre, Eric va se régaler, à chaque posé de mouche c’est le saumon de fontaine, ils ne sont pas gros, mais le plaisir est là. Alors une fois de plus j’envoie là à l’entrée de cet estagnol, et là touche c’est plus lourd, ce sera une Fario de 25. Eric va essayer de m’instruire à ce geste du moucheur, je vais m’avérer catastrophique et lui perdre une mouche, j’essaierai une autre fois.  Mais on est arrivé au premier lac, Eric fait du Toc lac sans succès, moi avec ma nera (Merci Dom) je vais faire une arc de 25, repas assuré. Je me déplace, vais un peu plus loin je croise un randonneur, cheveux blancs, pas un poil de gras, cramé comme les randonneurs, sec comme un sportif régulier, ah vous avez bivouaqué au-dessus, ah ce n’est pas si loin, ah il y a aussi du saumon de fontaine et du plus gros oui là où il y a ces cailloux et patati et patata, 65 ans le type, il revient de quatre jours en montagne, seul, 12 Kg sur le dos, la vache !: 7 de moins que nous, il a tout la tente, le duvet le réchaud et tout et tout, admiratif, si je pouvais être dans cette forme à son âge ! Enfin le voilà qui s’en va et moi j’ai bien l’intention de convaincre Eric de prendre encore 200 mètres de dénivelé.  Pour ce faire je lui propose de faire le trajet au toc et moi je monte au lac. Il va continuer à faire des petits saumons de fontaine jusqu’à ce que dans une vasque un saumon de fontaine  lui casse tout avant qu’il ait pu dire ouf. Arrivé au lac il me fait état de sa fatigue, il n’arrive pas à gouter la beauté de l’endroit. Il va essayer à nouveau la mouche sans succès, mes cuillers ne feront pas mieux. Mais déjà il pleut, il faut dire que ça gronde depuis le début de l’après-midi, s’il pleut vraiment on a le carton assuré mais la trempette obligée, finalement l’orage passera dans une autre vallée décharger son contenu, ce ne sera donc ni trempette, ni carton. Retour au bivouac avec le sentiment quand même d’avoir fait bonne pèche.
La soirée débute par un coup de cuiller au lac du bivouac pour moi, Eric s’essaie au Toc lac à l’endroit de la chute du caillou, il n’aura aucune touche, mais pour moi c’est  une fois de plus la Nero pounti rouge qui va s’avérer la moins décevante avec une belle touche d’un poisson de 30 que je vais perdre à mes pieds, un saumon de fontaine à première vue, mais il y en avait déjà un de 22 pêché par Eric au menu. Ce sera le seul poisson de la soirée, pourtant j’ai devant un  lac de 40 m de profondeur, et avec mes ondulantes de 7g et autres, je vais laisser couler le leurre pour finir au fond en laissant parfois jusqu’à la minute d’attente entre l’impact et le ramené. Il y a donc plein de truc que je fais mal, un jour peut-être j’y comprendrais un peu quelque chose comme je commence à le faire pour le Toc, autre aspect du têtu, je ne lâcherai pas.
Diner habituel et nuit sans histoire.
Vendredi c’est le retour, du D- d’environ 1000, par un chemin en pente douce et la plupart du temps ombragé sur plus de la moitié de la fin du parcours, on fera escale le midi à un lac qui fait partie de ceux que l’on atteint avec des petits sans trop de difficulté, on se replonge petit à petit dans notre monde de populace. On est à la voiture, elle se fera prier un peu pour démarrer. Le soir sera l’occasion de se faire le traditionnel cuisses de canard pomme de terre cuites dans la graisse, agrémenté de deux bouteilles prévues à cet effet, et bien évidemment le sujet c’est l’année prochaine, refaire un parcours en peaufinant, ou innover, quelle date car il y a un truc mal foutu pour les profs l’année prochaine, mais cela a le temps d’être revu, il faut dire aussi que la fin de la conversation ne m’a laissé qu’un souvenir un peu flou, allez savoir pourquoi.
Place aux photos

le démarrage


Contre jour?


première retenue d'eau


Bivouac N°1


Début de la deuxième étape:

 
Le lac n°1 vu d'en haut:


Les deux lacs que j'ai cherché en vain:


escale du mercredi midi vu du col:


le même sous un autre angle:


le lac du bivouac N° 2:


le même vu du bivouac:


Repas du soir:


Départ retour:


terrier de Marmotte:


Eric sur le chemin du retour:


Champs d’œillets:


Une abeille:


Retour à la civilisation:


reste un petit quart d'heure de descente:


Apéro du soir:




 
Voilà, en espérant vous avoir diverti
 
Le Bandoulier.

Je lirai le pavé ce soir, me suis contenté des images

Xavier a écrit:Je lirai le pavé ce soir, me suis contenté des images

La même    merci Étienne

Très beau récit : très vivant ça donne envie d'y être !
Merci du partage !
Ne lâchez pas pour l'année prochaine et vous serez trois !

Toujours aussi sympa tes récits, merci Étienne

Voila, c'est lu! 
Beau récit qui m'a rappelé mes débuts en lac de montagne, te bile pas Etienne, j'ai jamais rien compris à ces lacs, parfois, les poissons sortent de partout, et d'autres jours, on pense que le lac est vide....

Comme d'hab joli dépaysement bien narré, un grand bol d'air montagnard qui nous rafraîchit dans nos métropoles surchauffées merci pour cette belle rando

Jolie ballade avec de beaux paysages. De jolies fleurs.
Merci Etienne pour le report toujours aussi bien narré.

Beau périple quand même. tu es en forme et équipé 

Merci du partage, Etienne .... tout est magnifique et que dire de ce beau récit !

Pour être diverti,c'est oui quelle tchatche!comme on dit chez nous  
Bon,il y a des progrés à faire à la pêche mais comme dit plus haut les lacs c'est souvent tout ou rien.

bien conté comme d'hab dommage pour la pêche mais les lacs c'est capricieux comme dit Xav vous ferez mieux l'année prochaine

Quand y prend la plume le Bandoulier vaut mieux que l'encrier soit bien rempli ....

beau récit pour un beau bivouac ....  merci Étienne....

fab

Merci à tous

génial, merci

Comme à ton habitude !  
  je me suis régalé à lire ce joli récit ! 
Tu as une excellente mémoire des détails ! 
J’aime bien le passage où tu fais référence à l.absence du troisième.