-Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
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-Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Voici un très beau texte lu sur mouche.fr
http://www.mouche-fr.com/forum/renaissance-t18902.html
http://www.mouche-fr.com/forum/renaissance-t18902.html
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
magnifique texte trés émouvant , vraiment un régal , écrit avec le coeur et meme que des fois on se reconnait dans certaine sensations et sentiments
Dernière édition par dede le Dim 8 Nov 2009 - 11:05, édité 1 fois
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
et oui ,bien sûr!du vécu simplement raconté,magnifique!
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Beau texte, trés émouvant.
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Comment vous dire ?
Oui, je pense que ce Calou a certainement une partie de ses tripes quelques part dans la caisse ou sur le manche de la gratte du grand Georges.
C'est très bien écrit, la première partie, la médicale, est absolument époustouflante... époustouflante de sentiments, de vérité... elle m'a mis sincèrement sur le c.l ! Un pur régal, et je dois bien avouer que je me suis vu -ou revu- à mon tour devant "le juge", à l'attente du verdict qui nous castapiane les tripes... la froisur des hopitaux et du monde médical... je pense que cette chose nous est arrivée à tous. L'écrire de cette manière, chapeau bas, Calou !
La deuxième partie, la rivière, la touche, le combat, elle aussi est formidablement bien écrite. Ça respire, bref on se croit avec sa canne au bord de l'eau ! En un mot, superbe...
Mais... je sentais venir la suite. L'association vie de la truite ou plutôt rémission de la truite, avec celle du pêcheur, qui lui aussi est en rémission. Comme nous tous d'ailleurs, puisque nous sommes des mortels.
Il ne s'agit pas de critiquer l'auteur bien entendu, car je vous avoue franchement que j'aimerais très fortement boire un canon avec lou type...
Il s'agit simplement de discuter (calmement et sans sucette si possible) du fond.
Ce texte est une magnifique plaidoirie pour la vie, et en ce sens il est merveilleux. Mais attention, il peut aussi être dangereux.
Pourquoi ? Tout simplement parce que je cite : "Jamais plus je ne sortirais de la rivière en brandissant, comme l’attribut d’une virilité frustrée, un poisson sacrifié au rituel pathétique des "M’as-tu-vu comme je l’ai grosse". "Jamais plus je n’exhiberais une truite morte, si belle fût-elle, en témoignage de mon pouvoir ou de mes talents".
Vous noterez que l'auteur a utilisé le conditionnel et non le futur simple, rendant tout de même la chose moins irrévocable. Mais tout de même... pourquoi ce parti pris de exhiber une truite morte, plutôt que tout simplement la mettre dans son panier pour la manger ?
Car bien entendu, parmi les commentaire -élogieux, ce qui est normal- celui que lui aussi j'attendais est arrivé. Sous la forme "si tous les viandards pouvaient lire ce texte..." ça n'a pas loupé.
Le voilà, le danger. Celui d'oublier que la mort fait parti de la vie. Celui d'oublier que l'humain, par définition, est un viandard, et que s'il ne le reste pas, il va avoir des problèmes...
C'est tellement vrai que même l'auteur l'écrit, je cite toujours : "Bien sûr, je savais que d’autres fois encore je tuerais certaines de mes prises". Conscient tout à fait que le no kill est un acte personnel, et que les prises de positions radicales sont très dangereuses.
Car hélas, ou tant mieux, la mort fait partie de la vie. Et certains Brigitte Bardotesques feraient bien d'y réfléchir... avant d'affirmer. Car nous n'avons pas d'état d'âme sur la vie du goret lorsque nous mangeons une saucisse !
Merveilleuse ode à la vie oui, mais attention à son interprétation, que l'auteur n'a d'ailleurs pas voulue radicale !
Je ne te connais pas Calou, mais je bois -tu me le permettras- un coup à ta santé ! Et à la mienne !
En somme, à nos deux rémissions...
Oui, je pense que ce Calou a certainement une partie de ses tripes quelques part dans la caisse ou sur le manche de la gratte du grand Georges.
C'est très bien écrit, la première partie, la médicale, est absolument époustouflante... époustouflante de sentiments, de vérité... elle m'a mis sincèrement sur le c.l ! Un pur régal, et je dois bien avouer que je me suis vu -ou revu- à mon tour devant "le juge", à l'attente du verdict qui nous castapiane les tripes... la froisur des hopitaux et du monde médical... je pense que cette chose nous est arrivée à tous. L'écrire de cette manière, chapeau bas, Calou !
La deuxième partie, la rivière, la touche, le combat, elle aussi est formidablement bien écrite. Ça respire, bref on se croit avec sa canne au bord de l'eau ! En un mot, superbe...
Mais... je sentais venir la suite. L'association vie de la truite ou plutôt rémission de la truite, avec celle du pêcheur, qui lui aussi est en rémission. Comme nous tous d'ailleurs, puisque nous sommes des mortels.
Il ne s'agit pas de critiquer l'auteur bien entendu, car je vous avoue franchement que j'aimerais très fortement boire un canon avec lou type...
Il s'agit simplement de discuter (calmement et sans sucette si possible) du fond.
Ce texte est une magnifique plaidoirie pour la vie, et en ce sens il est merveilleux. Mais attention, il peut aussi être dangereux.
Pourquoi ? Tout simplement parce que je cite : "Jamais plus je ne sortirais de la rivière en brandissant, comme l’attribut d’une virilité frustrée, un poisson sacrifié au rituel pathétique des "M’as-tu-vu comme je l’ai grosse". "Jamais plus je n’exhiberais une truite morte, si belle fût-elle, en témoignage de mon pouvoir ou de mes talents".
Vous noterez que l'auteur a utilisé le conditionnel et non le futur simple, rendant tout de même la chose moins irrévocable. Mais tout de même... pourquoi ce parti pris de exhiber une truite morte, plutôt que tout simplement la mettre dans son panier pour la manger ?
Car bien entendu, parmi les commentaire -élogieux, ce qui est normal- celui que lui aussi j'attendais est arrivé. Sous la forme "si tous les viandards pouvaient lire ce texte..." ça n'a pas loupé.
Le voilà, le danger. Celui d'oublier que la mort fait parti de la vie. Celui d'oublier que l'humain, par définition, est un viandard, et que s'il ne le reste pas, il va avoir des problèmes...
C'est tellement vrai que même l'auteur l'écrit, je cite toujours : "Bien sûr, je savais que d’autres fois encore je tuerais certaines de mes prises". Conscient tout à fait que le no kill est un acte personnel, et que les prises de positions radicales sont très dangereuses.
Car hélas, ou tant mieux, la mort fait partie de la vie. Et certains Brigitte Bardotesques feraient bien d'y réfléchir... avant d'affirmer. Car nous n'avons pas d'état d'âme sur la vie du goret lorsque nous mangeons une saucisse !
Merveilleuse ode à la vie oui, mais attention à son interprétation, que l'auteur n'a d'ailleurs pas voulue radicale !
Je ne te connais pas Calou, mais je bois -tu me le permettras- un coup à ta santé ! Et à la mienne !
En somme, à nos deux rémissions...
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
non moi je ne le vois pas comme ça mon jeff car quand il dit:
il ne dit pas qu'il n'en tuera plus , mais qu'il ne l'exhibera plus ce qui est trés diffèrent et rejoint ce que je ressent
Ce texte est une magnifique plaidoirie pour la vie, et en ce sens il
est merveilleux. Mais attention, il peut aussi être dangereux.
Pourquoi
? Tout simplement parce que je cite : "Jamais plus je ne sortirais de
la rivière en brandissant, comme l’attribut d’une virilité frustrée, un
poisson sacrifié au rituel pathétique des "M’as-tu-vu comme je l’ai
grosse". "Jamais plus je n’exhiberais une truite morte, si belle
fût-elle, en témoignage de mon pouvoir ou de mes talents".
il ne dit pas qu'il n'en tuera plus , mais qu'il ne l'exhibera plus ce qui est trés diffèrent et rejoint ce que je ressent
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
je rejoint le Jeff , prôner le no kill de cette façon est bien dommage, car si son texte débute merveilleusement, la chute me laisse un gout amère, un gout de j'y crois pas vraiment, pour les truites j'entends. Mais bon dieu, j'aimerais savoir écrire........
Xavier- Date d'inscription : 12/08/2006
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Quel texte! bravo à l'auteur!
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Il fallait aller a l'École et pas a la peche
Xavier- Date d'inscription : 12/08/2006
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
dede a écrit:non moi je ne le vois pas comme ça mon jeff car quand il dit:Ce texte est une magnifique plaidoirie pour la vie, et en ce sens il
est merveilleux. Mais attention, il peut aussi être dangereux.
Pourquoi
? Tout simplement parce que je cite : "Jamais plus je ne sortirais de
la rivière en brandissant, comme l’attribut d’une virilité frustrée, un
poisson sacrifié au rituel pathétique des "M’as-tu-vu comme je l’ai
grosse". "Jamais plus je n’exhiberais une truite morte, si belle
fût-elle, en témoignage de mon pouvoir ou de mes talents".
il ne dit pas qu'il n'en tuera plus , mais qu'il ne l'exhibera plus ce qui est trés diffèrent et rejoint ce que je ressent
Mais c'est bien ce je dis, dédé...
et aussiMerveilleuse ode à la vie oui, mais attention à son interprétation, que l'auteur n'a d'ailleurs pas voulue radicale !
L'auteur n'a pas voulu être radical, JE LE REPETE.C'est tellement vrai que même l'auteur l'écrit, je cite toujours : "Bien sûr, je savais que d’autres fois encore je tuerais certaines de mes prises".
Si j'arrive à comprendre le rapprochement entre sa vie, "le verdict du juge" et celle qu'il laisse à la truite, je n'arrive pas à comprendre celui entre toujours le verdict du juge et celui de brandir une truite morte pour prouver que l'on est un bon pêcheur aussi couillu que débile. Nuance !
Car si le pêcheur a un droit de vie ou de mort envers le poisson, jamais un médecin (du moins en démocratie) n'aura ce même droit envers son patient. Manquerait plus que ça...
Donc, la comparaison peut être dangereuse. D'ailleurs la réponse "si tous les viandards pouvaient lire ça" le prouve. Certains n'ont rien compris !
Peut-être que le bon Dieu a pratiqué le no kill envers castor... encore faut-il prouver qu'il existe ce bon dieu... car dans la nature, le plus faible est mangé par le plus fort. Sans que le bon dieu puisse y faire quelque-chose...
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Ce qui ne changera pas grand chose...
Respect = sentiment qui porte à traiter quelqu'un ou quelque-chose avec de grands égards, à ne pas lui porter atteinte.
De grands égards certainement, à ne pas lui porter atteinte, c'est autre chose...
Donc quand on parle de respect de la truite, cela commencerait par ne pas la pêcher, ou alors la pêcher à la main, avant de la relâcher.
-Salut dédé, mais qu'est ce que tu fais ? Pourquoi me plantes-tu un hameçon dans le fion ?
-Ben quoi, je te respecte !
Faudrait essayer. Juste pour voir si nous avons la même définition du respect...
Respect = sentiment qui porte à traiter quelqu'un ou quelque-chose avec de grands égards, à ne pas lui porter atteinte.
De grands égards certainement, à ne pas lui porter atteinte, c'est autre chose...
Donc quand on parle de respect de la truite, cela commencerait par ne pas la pêcher, ou alors la pêcher à la main, avant de la relâcher.
-Salut dédé, mais qu'est ce que tu fais ? Pourquoi me plantes-tu un hameçon dans le fion ?
-Ben quoi, je te respecte !
Faudrait essayer. Juste pour voir si nous avons la même définition du respect...
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
[quote="castor"]Le respect pour tuer une truite c'est de le faire rapidement et proprement .
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Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Moi, je pense que respecter quelqu'un est avant tout de ne pas le tuer... c'est pas pareil. Je rappelle la définition :
"sans lui porter atteinte" Et tuer qui que ce soit, je pense que c'est lui porter légèrement atteinte, voyez-vous...
Voilà pourquoi je n'aime pas parler de "respect" du poisson.
Ardillon ou pas, main mouillées ou pas, le poisson stresse. Surtout si le combat s'éternise.
C'est le même débat pour la corrida... on m'a parlé du respect du taureau en le faisant crever après avoir fait mumuse. Si c'est ça le respect, je respecterais bien Ben Laden, moi...
"sans lui porter atteinte" Et tuer qui que ce soit, je pense que c'est lui porter légèrement atteinte, voyez-vous...
Voilà pourquoi je n'aime pas parler de "respect" du poisson.
Ardillon ou pas, main mouillées ou pas, le poisson stresse. Surtout si le combat s'éternise.
C'est le même débat pour la corrida... on m'a parlé du respect du taureau en le faisant crever après avoir fait mumuse. Si c'est ça le respect, je respecterais bien Ben Laden, moi...
Invité- Invité
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
castor a écrit: C'est comme si on aller en Afrique , et que l'on fassent bouffer par un lion on finiraient en petit tas nauséabonds dans la Savane .
C'est un bon missionnaire, parti évangéliser quelques sauvages d'Afrique, qui tombe nez-à-nez avec un lion. Evidemment, la bestiole l'attrape avant qu'il ait eu le temps de dire amen.
Avec l'énergie du désespoir, le calottin lance une dernière prière : "Mon Dieu, je T'en prie, inspire quelque sentiment chrétien à ce fauve sanguinaire !"
Soudain, un vent violent se lève ; le tonnerre gronde ; les nuages s'écartent, pour laisser passer un rai de lumière, qui vient s'abattre pile-poil sur le lion ; et le lion, comme sous hypnose, s'agenouille alors, et croise les pattes antérieurs en signe de prière.
Le bon père, qui sent renaître tous ses espoirs en la toute-puissance divine, entend alors le lion clairement déclarer : "Seigneur, bénissez ce repas que je m'apprête à prendre". Ce fut d'ailleurs la dernière chose qu'il entendit.
jojo69- Date d'inscription : 13/03/2009
Yohan- Monsieur le professeur, pêcheur débroussailleur
- Date d'inscription : 14/10/2006
Re: -Vous pouvez vous rhabiller maintenant, je vous attends dans
Au fait, grand bravo monsieu Calou ; pour un peu, j'ajouterais même : respect.
Et tant pis si certains y voient un plaidoyer en faveur des gentils nokillistes ; moi, j'y vois un sacré bon texte d'un gars qui en connaît un rayon sur l'âme humaine.
Et si c'est de la confiture pour les cochons, ma foi, tant pis, elle n'en est pas moins bonne.
Et tant pis si certains y voient un plaidoyer en faveur des gentils nokillistes ; moi, j'y vois un sacré bon texte d'un gars qui en connaît un rayon sur l'âme humaine.
Et si c'est de la confiture pour les cochons, ma foi, tant pis, elle n'en est pas moins bonne.
jojo69- Date d'inscription : 13/03/2009
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