La restauraion des milieux aquatiques....

Un article bien intéressant a été mis en ligne sur le site de mon AAPPMA (La Mouche de St Savinien) :
Il est une petite partie de ce document, qui précise les diverses altérations à l'hydromorphologie des cours d'eau engendrées par l'"artificialisation" des milieux.
http://lamouchedestsavinien.over-blog.com/ext/http://www.onema.fr/IMG/Hydromorphologie/6_conn4_alteration_vbat.pdf
D'où donc la nécessité d'entreprendre des actions de restauration. Pour ne pas en rester là, un autre lien renvoie aux remarques d'un géographe qui posent la question de la légitimité des actions de restauration des milieux aquatiques et leurs limites....
http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=2047
Je partage certains propos, d'autres laissent un peu perplexe...

Quelles impressions, quels opinions pour vous?

Également pour moi...

Cette question de la suppression des ouvrages pose de nombreuses autres questions pour lesquelles nous n’avons pas toutes les réponses scientifiques : ne facilite-t-on pas la dispersion des espèces exotiques en supprimant ces obstacles ?

Mais oui mais oui mais oui... Incroyable de lire de pareilles counardises...

JFB a écrit:Également pour moi...

Cette question de la suppression des ouvrages pose de nombreuses autres questions pour lesquelles nous n’avons pas toutes les réponses scientifiques : ne facilite-t-on pas la dispersion des espèces exotiques en supprimant ces obstacles ?

Mais oui mais oui mais oui... Incroyable de lire de pareilles counardises...

D'accord avec JFB : La plupart des espèces exotiques en France sont des espèces d'eau calme, supportant des températures plus fortes et des eaux moins oxygénées (poissons-chat, calicobats, sandres, silures...) Or, si on supprime un obstacle, la rivière reprend un profil courant (disparition du plan d'eau) qui deviendra alors défavorable aux espèces exotiques, lesquels disparaitrons d'elles-même par la simple sélection naturelle : en fait, on remplace un obstacle physique par un obstacle écosystémique tout aussi efficace mais certes, moins facile à appréhender puisqu'on ne le voit pas. En plus, au lieu d'avoir des transitions brutales entre les différents milieux, on retrouve un continuum fluvial plus naturel où les espèces de milieux différent peuvent se cotoyer dans des zones de transition plus longue qui participent alors à l'enrichissement de la biodiversité (en plus, dans ces zones, toutes les pêches deviennent possibles...)

D'accord avec vous et dire que l'hydroélectricité fait partie des énergies renouvelables c'est bien gentil mais d'une part on peut se poser des questions sur ce que l'on entend par "renouvelable" : ils ont aussi un coût écologique de fabrication ces grands barrages et qui plus est ils ne restituent pas la ressource en eau sans en modifier le débit et le contenu (sédiments).

D'autre part est-ce suffisant de parler d'énergie renouvelable, lorsque ces énergies ne sont pas très propres et sont destructrices de milieux de vie, d'écosystèmes...

C'est là où veut en venir l'auteur je crois : les perturbations anthropiques ne font que modifier les choses, détruire certains écosystèmes mais aussi en créent d'autres. La nature n'est qu'adaptation. En restaurant les cours d'eau comme on voudrait qu'ils soient nous ne faisons qu'exprimer des choix de nature. C'est ça qu'il veut dire je pense. Ca me plaît ça, mais perso, j'assume totalement ces choix, et continuerai "naturellement" à défendre cette idée de restaurer les cours d'eau!

+1, vraiment très intéressant milou!

+1 articles interressants , et de l'avis de Jameson et de JFB sur le sujet ...

intéressant en effet mais rien de plus logique , si tu façonne comme tu veut ce que la nature a mis des millier d'années a faire , il faut s'attendre a ce qu'il y ai un impact sur le milieu...forcement

En somme ,c'est de la restauration rapide .