le barbeau truité

rien

tu fait bien jeff de rendre honneur a ce poisson , j'ai ai pris cette année pour la première fois sur la dur , rivière que tu connais et c'est vrai que ça se défends pas mal , c'est aussi un joli poisson

Il y a pas mal de race de poissons qui disparaissent dans l'indifférence générale, puisqu'ils ne sont pas consommables et ne sont pas des poissons de "sport" ... Pour eux pas d'alevinages, pas de plans saumons qui coutent les yeux de la tête pour rien ou presque puisqu'on n'a pas la volonté de la remise en état des rivières...

Merci pour ce texte Jeff.

Très beau texte ! Merci beaucoup

J'ai eu la chance d'en toucher quelques-un dans les Cévennes.

Un poissons de 20cm à la canne à coup, c'est vrai que ça déménage !

Merci JFB pour ce beau texte. (comme d'habitude).
C'est vrai il est encore présent en Cèvennes dans certains ruisseaux du bassin de la Cèze notamment, ou il m'arrive d'en attraper par hazard.

Merci Jeff pour ce super texte

Une petite question, comment fait-on pour le différencier de l'autre barbeau ?

j'étais justement en train de faire une fiche sur ce poisson pour le site, ainsi que celle du hotu, ces deux poissons que l'on rencontrait dans les rivières a truites disparaissent, y compris le hotu qui est trés sensible à la pollution.....

Une petite question, comment fait-on pour le différencier de l'autre barbeau ?

le barbeaux fluviqtis est plus gros et de couleurs homogéne, le truité est vermiculé et sa taille maxi approche les 20 cm

alma31 a écrit:
Une petite question, comment fait-on pour le différencier de l'autre barbeau ?

C'est pas si évident que ça... Il est beaucoup plus petit en premier lieu. Un barbeau truité dépasse très rarement les 25cm pour environ 200gr, alors que l'autre...
Ils ont le même profil, mais le barbeau truité possède des mouchetures brunes sur le dos et les flancs. (ce qui lui vaut son surnom de truité)
Sa nageoire anale est plus longue que celle du commun.
IL vit en principe au dessus de 200m d'altitude, y compris dans les petits ruisseaux et même torrents alors que le commun n'y est pas.
Mais il peut s'hybrider avec le commun... Notamment dans l'hérault, le Vaucluse, et la Drôme. Pas dans l'Aude ni dans les P.O. à ma connaissance.

alma31 a écrit:Une petite question, comment fait-on pour le différencier de l'autre barbeau ?

C'est celui au premier plan, le barbeau fluviatile

Et au deuxième plan c'est quoi ? un barbeau tout court ?

un barbeau 65art pinjarol

gamin j'en pêchais dans l'auzonnet a st julien de cassagnas chez mes grands parents in the gard

Excellent Jeff,

et une jolie démonstration...

par A+B...

un barbeau tout court

un handicapé

Appelez-le comme vous voulez, je vous laisse le choix des termes

superbe texte Jeff encore une fois merci

Sympa ce récit et beau poisson !!

on appelait ça un turgan

Passionnant !

J'avais même jamais entendu parler de ce poisson. Merci d'avoir comblé cette lacune.

Je viens de trouver ce document sur ce poisson, département de l'ardèche.

http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/IMG/etude_barbeau-2.pdf

Et zou, un peu de lecture, formidable.

Merci Jeff

Et au deuxième plan c'est quoi ? un barbeau tout court ?

nan!un barbeau de rigole!
joli texte pour une conclusion triste ,ma foi!merci jeff!

Superbe texte et merci de rendre hommage à ce magnifique poisson.

Car comme l'a dit Jeff, c'est une espèce parfaitement bien adaptée aux conditions difficiles des cours d'eaux du pourtour méditerranéen.
Chez moi, dans l'Aude et surtout dans les Corbières, sa pêche était très pratiquée et quoiqu'en dise jeff, sa chair était prisée, surtout celle des plus petits spécimens, comme quoi, les gouts et les couleurs...
A ces époques, il s'en prenait des garbustes, voire des bassines entières sans que cela nuise à la dynamique des populations. Et c'étaient les plus petits qui subissaient la plus forte pression de pêche!
Aujourd'hui, les populations de barbeaux truités baissent à la même vitesse, voire plus que celles de ses pêcheurs. Les nouvelles générations lui reprochent sans doute son grand nombre d'arêtes, sa petite taille, sa pêche peu "sportive".
De mon point de vue, atteindre ces petits ruisseaux de garrigue, tenir un truité d'une vingtaine de centimètres sur du 10 centième dans le farnat est plus sportif que sortir des bassines d'un réservoir; mais là aussi, les gouts et les couleurs...
Les plus importantes populations se trouvent désormais sur le versant méditerranéen de la montagne noire. Il est même des rivières où ces dernières sont en expansion (bassin Cesse-Brian entre autres). Depuis les grosses inondations de1999 où beaucoup de barrages ont sautés, le truité progresse vers l'amont et en nombre.
Il m'arrive donc maintenant d'en piquer souvent en pêchant la truite, surtout à partir du mois de mai. Je pense que c'est un grand amateur de cuquets et il m'est même arrivé d'en prendre à la mouche naturelle.
En tout cas, c'est un plaisir de voir à l'étiage le fond des gours tapissés de barbeaux truités. Et c'est un joli compagnon de jeu les jours où les truites ne veulent pas mordre.
Comme beaucoup d'autres espèces, il participe à cette fameuse biodiversité . Le problème est que les grands décideurs veulent faire de la biodiversité avec des espèces "exotiques" et médiatiques. Les animaux et les végétaux doivent correspondre aux canons de l'homme moderne s'ils veulent avoir une chance de subsister. Alors vous pensez, de pauvres petits poissons inmangeables dans un pays désertifiés...

tocqué