GESTION...est elle notre solution...???

j'ai egalement vu que la fin du monde était prevue pour 2012, je propose donc de faire un ENORME aperitif au RDV 2010 puis de reitérer en 2011 et 2012 au cas z'ou , ce qui sera pris ne sera plus à prendre

et croire qu'en 2012 c'est la fin du monde...non je ne crois pas que
rien faire avance les choses...surtout après les années d'études et
d'experiences que l'etre humain a fait

- tu ne veux pas croire que la nature fait les choses bien toutes seules
- tu cherches a ce que l'homme fasse ce que la nature n'arrive plus a faire
- pour reparer les erreures faites par les hommes
- qui font que la nature n'arrive plus a faire ce qu'elle sait faire...

bah c'est un cercle sans fin...

c'est bien d'avoir la fougue surtout pour cette cause mais surtout ne te trompe pas de combat , si je puis me permettre , ne te bat pas pour le no kill , pratique le , comme beaucoup ici mais laisse les gens choisir eux meme , si tu doit te battre avec toute ta fougue , fait le pour le milieu et avec lui en bon etat le reste reviendra tout seul

Qu'est-ce que la NON GESTION?



Bon, j'aurai jamais le temps de faire un compte rendu du colloque d'Oloron, alors, à la place, j'ai retranscris les dernières phrases qui ont conclu le film documentaire de Christophe Deprada "L'eau des Pyrénées : un conflit pour le XXIème siècle?". C'est un extrait d'interview de Dominique Cunchinabe il me semble, chercheur à l'unviversité de Pau. J'apprécie particulièrement ses propos alors je restitue ici ce bout d'interview car ça me semble s'insérer dans la question soulevée.



« Est-ce que l'on peut actuellement de façon raisonnable [...] rétablir les cours d'eau à la fois dans leur lit et leur permettre de divaguer, de se déplacer, de re-remplir les nappes ; laisser les crues s'étalaient – d'ailleurs c'est ce qui freine l'eau -, etc [...] L'homme est omniprésent et ce qu'il veut c'est gérer, tout se gère ; on entend partout parler de gestion. Et pourtant, s'agissant des cours d'eau, la question que je me pose pour le moment, c'est est-ce que le vrai courage ne serait pas d'aller vers la non-gestion? Alors la non gestion c'est quoi? Ca ne veut pas dire qu'on laisse faire : la non-gestion, ça veut dire, qu'on inclue un projet de décroissance : on devient moins consommateurs, on devient moins avides d'utiliser les espaces que l'on restitue au cours d'eau.
On va construire en même temps un plan de non-gestion dont la seule raison devrait être l'écologie : l'écologie de l'homme, c'est-à-dire sa façon d'habiter par rapport au cours d'eau et l'écologie du cours d'eau en lui-même. Et c'est donc la jonction de ces deux écologies qui devrait être la base d'un plan de non-gestion et l'on devrait ne penser qu'à ça plutôt que de penser à de la production, de la surconsommation, de la surproduction. Donc, plan de non-gestion rime quelque part avec un projet de décroissance pour un ensemble de qualité. Mais cette décroissance ne veut pas dire une perte économique. Ca veut dire remplacer une économie par une autre économie, une économie moins onéreuse, une économie moins dispendieuse et une économie sûrement basée et axée vers les énergies renouvelables, qui elles-même offrent de forts potentiels de développement si elles sont prises localement à des petites échelles et non pas sur des méga-projets très centralisés, au quel cas on reviendrait à l'économie qui est la nôtre actuellement et qui nous amène à des dépenses et des gestions...

Je dirai aussi que la particularité de la gestion des espaces naturels des cours d'eau, etc, est que [...] on ne sait pas faire. Donc on ne sait pas faire et c'est toujours la substitution d'un pouvoir lié à des usages par un pouvoir qui devient un pouvoir politique. Et donc, les seules formes de gestion que l'on voit se mettre en place ce sont des plans de protection. Or la protection ne doit pas appartenir à quelques uns - que ce soit par exemple pour des intérêts éco-touristiques ou autres - mais la protection, c'est l'affaire de tous dans un monde écologiquement viable »

[D.Cunchinabe]

" la protection ne doit pas
appartenir à quelques uns - que ce soit par exemple pour des
intérêts éco-touristiques ou autres"

Ha en voilà une phrase qu'elle est belle!
Ca devrait être le mot d'ordre de TER

Et oui milou, l'humain veut tout gérer, son portefeuille ne lui suffit pas.
Un peu comme par chez toi, en Charente-maritime... sauf que là, le dernier gestionnaire à été l'océan... c'est bizarre, non ?
Mais pourquoi la non-gestion serait-elle de la décroissance ? Pourquoi le fait de moins consommer serait-il néfaste ?

JFB a écrit:Et oui milou, l'humain veut tout gérer, son portefeuille ne lui suffit pas.
Un peu comme par chez toi, en Charente-maritime... sauf que là, le dernier gestionnaire à été l'océan... c'est bizarre, non ?
Mais pourquoi la non-gestion serait-elle de la décroissance ? Pourquoi le fait de moins consommer serait-il néfaste ?

ben alors mon jeff ??!!! paque cela ferai moins de benef pour certains !!!

malgré quils ne savent pas ou le foutre tellement ils en ont !!

Moi je sais où ils peuvent se le mettre....

Djih3m a écrit:Moi je sais où ils peuvent se le mettre....

oui j'y ai pensé aussi .... c'est une belle reflexion ca .....

Adjudant Ficello a écrit:

dede a écrit:tu veut que je te dise ,la meilleur gestion c'est de ne rien faire , la nature a tout prévu.

et croire qu'en 2012 c'est la fin du monde...non je ne crois pas que rien faire avance les choses...surtout après les années d'études et d'experiences que l'etre humain a fait

Ben ,une chose , a force de vouloir tout arranger a sa maniere , l'homme et surtout celui qui a fait des études , a , tout plus ou moins bouzillé .Il aurait mieux fait de se poignarder le cul avec un saucisson Mireille , cela lui aurait fait plus de bien .N'est ce pas Dédé .

JFB a écrit:Et oui milou, l'humain veut tout gérer, son portefeuille ne lui suffit pas.
Un peu comme par chez toi, en Charente-maritime... sauf que là, le dernier gestionnaire à été l'océan... c'est bizarre, non ?
Mais pourquoi la non-gestion serait-elle de la décroissance ? Pourquoi le fait de moins consommer serait-il néfaste ?

je pense que c'est comme toute production, on fait moins (donc on decroit) mais on fait + de qualité (et là c'est mieux !!!)

Quesque t'appelle "un poisson de qualité" ?

les truites de soueich !!!

JOS a écrit:les truites de soueich !!!

en francais...de la truite sauvage

pas vraiment non , soueich étant une pisciculture

pis elles font 20cm a 3 ans , c'est cool ça !!!

dede a écrit:pas vraiment non , soueich étant une pisciculture

grrrr truite de bassine !!! ba qu'elles y restent...

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/05/790384-La-pollution-de-la-Garonne-monte-avec-les-crues.html#xtor=EPR-1

Et manifestation des agriculteurs pour pouvoir prélever plus d'eau pour l'irrigation....
Je vous dis que c'est pas gagné pour avoir de belles rivières toutes propres avec un débit raisonnable en été

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03/05/790333-Les-agriculteurs-promettent-de-faire-du-foin-lundi-matin.html#xtor=EPR-1

Ils n'ont toujours pas compris que la pollution et l'eau était un réel problème pour les générations futures, tout ce qu'ils voient c'est leurs profits.. Lamentable !

JFB a écrit:Et oui milou, l'humain veut tout gérer, son portefeuille ne lui suffit pas.
Un peu comme par chez toi, en Charente-maritime... sauf que là, le dernier gestionnaire à été l'océan... c'est bizarre, non ?
Mais pourquoi la non-gestion serait-elle de la décroissance ? Pourquoi le fait de moins consommer serait-il néfaste ?

Ah mais faut que je te réponde...
En faite, ce qu'explique le monsieur, du moins de la façon dont moi je l'ai perçu c'est que la non gestion dans une configuration économique comme aujourd'hui trouverait ces limites : en effet, on ne peut pas en même temps piller la ressource en eau et ne rien essayer de gérer du tout. Seulement, gérer, on ne sait pas le faire, on se contente de privilégier certains usages, ce qui se traduit dans des plans de protection par exemple pour des intérêts éco-touristiques. A ce niveau-là, il me semble que ça manque d'exhaustivité car l'autre pendant, c'est aussi, il me semble, que la gestion peut se traduire dans des plans de destruction par exemple pour des intérêts disons éco-énergétique (barrages hydroélectriques). Bref, on voit bien qu'en face d'usages et d'intérêts divers et variés de la ressource eau, les gestionnaires sont confrontés à des difficultés importantes liées au final à un mode de consommation exagéré de cette ressource, à un usage souvent trop gourmand localement (agriculture intensive irriguante pour n'en citer qu'un). De ce fait, la solution la plus sensée serait de reconsidérer cet usage de la ressource eau, de reconsidérer les activités économiques qui interfèrent avec les milieux aquatiques, dans des échelles plus petites. Revenir à une économie plus locale. Et réduire la consommation (non non ce n'est pas néfaste). De sorte à ce que l'écologie (oïkos logos les règles du domaine) des sociétés humaines soient en adéquation avec l'écologie du cours d'eau et du milieu aquatique avec lequel nous interagissons. Ainsi, on en vient alors à l'idée d'une non-gestion, à l'idée que l'environnement (c'est à dire l'ensemble des relations établies avec le milieu) se régule de lui-même, si adéquation il y a entre les activités économiques d'un milieu et les dimensions "limitantes" de ce milieu.
Voilà la façon dont j'ai perçu l'intervention précitée et que je partage tout à fait (du moins ce que j'en ai compris!)

... ... ...vous avez tous raison !!!! ...on boit un coup ?